Pour que l’Homme vive avec la Lune, les énergies du Ciel et de la Terre.

Ou la notion de l’Homme debout, lien entre le cosmique et le tellurique.

(Il est bon d’insister sur l’usage de « Homme » en qualité de générique à  l’humain)

 

Il serait de nos jours ridicule de penser que les astres, planètes, galaxies et autres composantes du cosmos soient sans influence sur notre vie terrestre. Tout en la création contient un peu de ce qui forme « le Grand Tout », un peu de ce mystère sur l’origine de la Vie et de la Lumière 2, qui ne sera jamais élucidé.

Peut-on de même imaginer un instant, que les éléments qui composent notre Terre, qu’ils soient du règne minéral, végétal ou animal, puissent exister au travers de toutes leurs mutations, sans que la force des planètes voisines, celle de notre Soleil, des astres plus lointains, de tout ce qui compose cette colossale énergie cosmique, ne dispensent pas aux atomes, structure de la matière, une identité unique, reflet de « l’instant ». Une vibration 3

L’instant, c’est ce moment, cet espace-temps infime, où la fécondation se fait, où naît le projet, où est émise une pensée, où la matière se transforme, se crée.

Il n’y a jamais deux instants identiques, car l’univers étant infini et perpétuellement en mouvement, il ne peut y avoir « des instants d’énergie totalement semblables ».

La particularité de notre vie incarnée sur cette terre est d’être réglée par le rythme du Soleil. Par l’alternance du jour et de la nuit. Mais ce rythme est dû aussi au ballet de la Lune, aux saisons, qui sont autant d’événements qui influencent notre quotidien, celui des plantes, des animaux et même celui du caillou du chemin. En occident, la croyance en ces évidences s’est effritée dès la Renaissance, d’ailleurs n’a-t-on pas contraint à cette époque savants, sages et maîtres à renier la rotondité de la Terre ou l’idée même qu’elle puisse tourner autour du Soleil. Seuls quelques initiés auront alors su se taire et conserver grimoires et mémoire ancestrale, jusqu’à des temps meilleurs.

Hors de l’occident on savait tout ça depuis longtemps et on ne le reniait pas.

Ainsi, lentement, la réflexion collective n’a cessé de s’intellectualiser au détriment de l’intuitif. Depuis, l’Homme perd progressivement le contact élémentaire entre les plans cosmique et tellurique. Il s’effrite, oublie ses repères, ses étoiles, ses guides. Il s’en remet à des forces qui ignorent la Lumière et qui sont en phase avec le trouble des temps que nous vivons. Certaines conjonctions de planètes et de multiples énergies y contribuent.

Au commencement des temps l’Homme était nomade. Il l’a été bien plus longtemps qu’il n’a été sédentaire. Lors des multiples civilisations qui ont précédé la nôtre, au cours de toute cette longue histoire de l’humanité, il n’y a eu pour ainsi dire que des nomades.

Il n’y a tous comptes fais que peu de temps, que les changements géologiques et atmosphériques ont lentement amené l’homme à s’arrêter dans des lieux confortables et susceptibles de lui permettre de cultiver, élever, se développer de façon stable et durable. Il est devenu lentement sédentaire.

Pour le nomade qui vit dehors jour et nuit, les abris sont souvent précaires. La nuit est le moment le plus mystérieux de son quotidien, mais il l’aime et se sécurise sous la voûte des cieux, même s’il est conscient de son mystère.

Le jour, le Soleil lui donne une notion précise du déroulement du temps. Il se lève à l’EST, chemine et se couche à l’OUEST. Alors que la nuit la lecture du ciel et la connaissance qu’il acquiert de la position des étoiles, lui permet de se situer, d’étudier son chemin. Il voit la Lune au premier plan, constate sa mutation permanente faite de croissance et décroissance, d’absence même à certains moments. La régularité de cette mutation l’amène bien vite à dresser un calendrier de ce mouvement perpétuel, il est fasciné par cette présence nocturne pleine de symboles. Il perçoit que son rayonnement soit porteur d’une force indéfinissable qui a une influence sur les êtres, les lieux et les choses. Ce rayon froid, issu du Soleil et réfléchi sur cette grosse boule de sable et de roche ne cesse d’intriguer l’Homme depuis la nuit des temps et de façonner ses plans physique-psychique-spirituel.

Il prend pourtant pleinement conscience du cheminement du Soleil, il découvre les saisons, les variations de température et les énergies qui s’en dégagent. L’Homme associe immédiatement le Soleil à la Vie, il le vénérera et l’adorera dans toutes les traditions.

C’est une fois sédentarisé, installé à demeure sur un lieu choisi, que l’Homme ayant découvert l’écriture inventorie ses constatations astrologiques, dresse des calendriers et des horoscopes, tant solaire que lunaire, qu’il conserve au fil du temps pour des comparaisons fort utile.

La vie de l’Homme sur la Terre est trop courte pour qu’il réalise les modifications qui s’opèrent dans le ciel qui l’entoure, celui qu’il voit à l’œil nu. Il peut mesurer quelques données, mais ne les vit pas en direct ! Il est plus à même de ressentir les énergies contenues dans la Terre qui le porte, la vibration des lieux, celle des éléments. Il peut facilement transmettre cette mémoire de « l’habitat ». Ce terme d’habitat recouvrant donc non seulement le mode de vie, mais aussi l’environnement au sens large de tous ces composants. Cette sensibilisation, cette prise de conscience demeure évidemment tant qu’est fait l’effort de respecter ce qu’elle représente.

Mais, la civilisation actuellement sur Terre, dans sa notion du progrès, élimine petit à petit de sa réflexion et de sa mémoire collective, les composants élémentaires d’une qualité de vie qui prenne en compte le ciel et les étoiles, autrement que pour de l’astrologie de prédiction ou de l’exploration spatiale de conquête. C’est grave est certains s’en rendent compte et préconisent une réelle prise de conscience. Sur le plan physique, on a découvert que l’ère industrielle avait apporté un confort de vie, certes, mais qu’il était en définitive totalement contraire à la santé. Le développement allant de pair avec celui du matérialisme, le plan spirituel est négligé au profit d’autres dévotions, il est donc normal que rapidement le plan psychique subisse des dérèglements avec l’enchaînement des maux de société qui en résultent.

C’est précisément pour ça que depuis quelques années beaucoup de personnes consacrent du temps et des moyens à l’analyse de leur cadre et mode de vie, de leur environnement, tant privé que professionnel. C’est louable et il faut encourager cette prise de conscience qui fait que chaque membre d’une famille, chaque collaborateur d’une entreprise, réalise que nous vivons sur un corps vivant composé de divers réseaux d’énergies, telluriques et cosmiques. Ces forces régissent notre vie, notre vitalité quotidienne. Elles font les bons et les mauvais jours, nos bonnes et moins bonnes nuits. Nous devons apprendre à vivre avec ces éléments, les neutraliser au besoin, en tirer parti si nécessaire, mais surtout ne pas leur donner plus d’importance qu’ils n’en ont. Car, s’il fallait que l’être humain subisse dans sa santé les influences néfastes des astres, de la Lune, du tellurisme, il aurait disparu de la surface de la Terre depuis longtemps.

L’Homme porte en lui une force de vie incroyable qu’il doit continuellement solliciter pour résister, perdurer, s’adapter et vivre.

Redevenons simplement, sans faire de régression, des Hommes debout, lien entre le cosmique et le tellurique.

Olivier Rychner

 

 

 

Nyon, mars 2000 / Complété, revu et confirmé en 2005 – 2010 – 2020 – 2023 – 2025

Fondateur de « milieu vital » … un état d’esprit … qui a été entretenu pendant 21 ans, jusqu’en 2006

Organisme pour l’étude, l’analyse et la protection de la qualité de vie dans l’environnement domestique et professionnel.